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J'aimerais tant...

...que les étiquettes des vêtements ne soient pas cousues avec du fil de pêche.

Ça blesse, ça gratte, ça irrite le dos et l'humeur, et au bout du compte, le vêtement est retiré en un tournemain, souvent d'un geste sec et rageur, la boîte à couture est ouverte et fouillée, les dents sont serrées, des éclairs sont lancés par l'oeil, et l'étiquette est décousue avec une attention soutenue et le bout des ciseaux.

Et qui est le gagnant dans l'affaire ?

Pas le porteur, non.
... car il a un temps le dos agacé, et un autre temps un vêtement malmené, avec une empreinte, le vestige de la défunte étiquette, marqué par les trous de l'aiguille qui se voient immanquablement. Parfois même, si le porteur s'est un peu énervé, ou bien s'il n'a pas montré assez d'habileté, ou s'il n'avait pas sous la main des ciseaux suffisamment fins, pointus, adaptés, il lui reste en main un vêtement troué.

Pas la marque, non.
... tout d'abord parce que le porteur a vitupéré contre elle (d'autant plus si elle fait partie des marques réputées (car elles aussi sont grandes consommatrices de fil de pêche). Et ensuite et surtout, parce que la marque de la marque a tout bonnement disparu.
Et un vêtement anonyme, un.

 

Ceci est un billet d'humeur. Un.

étiquette billet d'humeur

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